Mon père, jeune ingénieur marseillais, touché par la crise de 1929 fut encouragé à s’expatrier au Maroc en 1930. La France vantait alors les mérites du colonialisme. Employé par une compagnie d’électricité et après un court apprentissage à Marrakech il fut envoyé à Tanger où je naquis. Soixante ans plus tard que reste-t-il ? Après mon adolescence en terre d’Islam je fus prié par l’air du temps, de retourner dans le pays d’origine de ma famille, la France.
Mon enfance, avec la communauté cosmopolite du Tanger de cette époque, marqua à jamais ma vie. Le Tanger d’alors était un « melting-pot » de communautés musulmane, espagnole, juive (séfarade et ashkénaze), anglaise, indou, américaine et européenne. L’indépendance du Maroc en 1956 anéantit, d’un seul coup, ce joyeux vivre ensemble. Dans ses souvenirs l’auteur explique comment, en particulier ses amis juifs, comme lui tangérois de cette époque, lui apportèrent leur expérience et leur amitié aussi bien à Tanger qu’en métropole.
Ce livre se souvient, simplement, d’un passé disparu.
Mon enfance, avec la communauté cosmopolite du Tanger de cette époque, marqua à jamais ma vie. Le Tanger d’alors était un « melting-pot » de communautés musulmane, espagnole, juive (séfarade et ashkénaze), anglaise, indou, américaine et européenne. L’indépendance du Maroc en 1956 anéantit, d’un seul coup, ce joyeux vivre ensemble. Dans ses souvenirs l’auteur explique comment, en particulier ses amis juifs, comme lui tangérois de cette époque, lui apportèrent leur expérience et leur amitié aussi bien à Tanger qu’en métropole.
Ce livre se souvient, simplement, d’un passé disparu.