Dans son dernier roman, Colette revenait aux portraits de jeunes filles innocentes autant que rouées, malignes autant que pures. Et Gigi, son ultime personnage, en se retournant, pouvait saluer Claudine qui l'avait précédée quarante ans plus tôt dans cette voie. Le théâtre puis le cinéma s'emparèrent du sujet et firent connaître la jeune héroïne dans le monde entier. L'ampleur du succès surprit Colette elle-même : « Force m'est de reconnaître qu'avec Gigi j'ai dû, comme disent les dentistes, «toucher un nerf». »
La nouvelle, qui donne son titre au recueil, ne doit pas occulter les textes qui la suivent et qui touchent à des domaines très différents - « L'enfant malade » décrit le délire d'un jeune garçon en proie à une fièvre qui le mène jusqu'aux portes de la mort, « La dame du photographe » raconte, avec un art de la narration achevé, une tentative de suicide manqué, « Flore et Pomone » est un poème en prose sur les jardins, et « Noces », une évocation autobiographique du premier mariage de l'écrivain : ils ne lui sont en rien inférieurs.
La nouvelle, qui donne son titre au recueil, ne doit pas occulter les textes qui la suivent et qui touchent à des domaines très différents - « L'enfant malade » décrit le délire d'un jeune garçon en proie à une fièvre qui le mène jusqu'aux portes de la mort, « La dame du photographe » raconte, avec un art de la narration achevé, une tentative de suicide manqué, « Flore et Pomone » est un poème en prose sur les jardins, et « Noces », une évocation autobiographique du premier mariage de l'écrivain : ils ne lui sont en rien inférieurs.