Voici le testament ignoré de Charles de Foucauld. Alors que la dernière décennie de sa vie fut pleine d'intuitions révolutionnaires pour une évangélisation d'avant-garde, cet héritage a été oublié et submergé par la forte vague issue de la Règle de 1899. Une vague d'institutions ecclésiastiques, de grande valeur certes, mais dont on a pensé, et qui ont assez souvent cru elles-mêmes, qu'elles représentaient toute la pensée et toute la postérité de ce prophète. Jean-François Six montre ici que la grande préoccupation du père de Foucauld à la fin de sa vie fut le développement d'une Confrérie, « l'Union », qu'il avait fondée avec son évêque en 1909, union des « défricheurs évangéliques », prêtres et laïcs, partant à la rencontre des « frères de Jésus qui L'ignorent ». Cette Union lui tenait si particulièrement à coeur qu'il comptait rentrer en France « le temps qu'il faudra », pour l'établir. Après son assassinat en 1916, l'Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort, l'a remise entre les mains de Jean-François Six, prêtre de la Mission de France. À l'occasion des cent ans de sa mort, Jean-François Six nous livre un autre Foucauld, rendu à sa sainteté missionnaire.
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