Ce livre prend acte de l’échec de la pensée économique, incapable de tenir le rôle du politique qu’elle a détrôné : les gouvernements se font les laquais des marchés financiers, et nos sociétés découvrent qu’elles n’ont plus d’avenir. C’est au sein de cette « économystification » qu’il faut être capable d’opérer un sursaut moral et politique.
Parti d’Adam Smith, et de l’économie comme « mensonge collectif à soi-même », cet essai renoue avec la thèse de Max Weber sur le rôle de l’éthique protestante dans l’advenue du monde moderne. Il fait entendre ce qu’implique le « choix calviniste », irrationnel aux yeux des experts. Mais la rationalité de ces derniers ne mène qu’à la défiance généralisée et au repli sur soi, propices à tous les mouvements paniques.
Dénonçant les techniciens de l’économie, qui cherchent à remplacer le gouvernement des hommes par la gouvernance des choses, Jean-Pierre Dupuy réhabilite la dimension prophétique du politique. Ce n’est pas en déclarant la guerre aux marchés qu’on inventera l’avenir.
Création Studio Flammarion
© Flammarion, 2012, pour l’édition originale
© Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »
Parti d’Adam Smith, et de l’économie comme « mensonge collectif à soi-même », cet essai renoue avec la thèse de Max Weber sur le rôle de l’éthique protestante dans l’advenue du monde moderne. Il fait entendre ce qu’implique le « choix calviniste », irrationnel aux yeux des experts. Mais la rationalité de ces derniers ne mène qu’à la défiance généralisée et au repli sur soi, propices à tous les mouvements paniques.
Dénonçant les techniciens de l’économie, qui cherchent à remplacer le gouvernement des hommes par la gouvernance des choses, Jean-Pierre Dupuy réhabilite la dimension prophétique du politique. Ce n’est pas en déclarant la guerre aux marchés qu’on inventera l’avenir.
Création Studio Flammarion
© Flammarion, 2012, pour l’édition originale
© Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »