Quand un tyran meurt, son règne prend fin. Quand un martyr meurt, c’est alors que
son règne commence. Thomas SANKARA a été Président du Burkina Faso du 4
août 1983 au 15 octobre 1987, date de son assassinat au cours d’un coup d’état
sanglant. C’est à cette date que commença, véritablement, le règne, on peut dire la
présidence, de Thomas SANKARA.
Ce jeune militaire au visage angélique, arrivé au pouvoir à 33 ans, mort à 38 ans, est
devenu le Che Guevara de l’Afrique. Il est, pour la jeunesse africaine, un symbole, un
mythe, une idole, pour ne pas dire une icône de la lutte émancipatrice de l’Afrique,
du combat héroïque de David contre Goliath, sauf qu’ici, c’est Goliath qui a vaincu
David.
Le 4 août 1984, le jour du premier anniversaire de l’avènement du Conseil National
de la Révolution, Thomas change le nom du pays.
La Haute Volta devint le Burkina Faso.
« Burkina », un mot de la première langue du pays, le moré, signifie « homme digne
et intègre ».
« Faso », un mot de la deuxième langue du pays, le dioula, veut dire « pays ou
patrie ».
« Burkina Faso » signifie donc « le pays des hommes intègres ».
Dans la foulée, les voltaïques deviennent des « burkinabè ». La syllabe « bè » est un
mot de la troisième langue du pays, le fulfuldé. Il signifie « habitant ».
« Burkinabè » signifie donc « habitant du Burkina ».
Quand la jeunesse africaine égraine les figures historiques africaines, elle cite quatre
noms : Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA, Kwamé NKRHUMA, Nelson
MANDELA.
Insigne honneur des peules à SANKARA.
Signe du temps.
Consigne de l’histoire.
3
Et, signe indien pour les autres, ses ennemis, ses adversaires, ses tombeurs, ses
assassins.
Thomas SANKARA a eu ces mots :
« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » ;
« Mieux vaut un pas avec le peuple que 100 pas sans le peuple » ;
« Ma Maison blanche se trouve dans le Harlem noir » ;
« Au Burkina Faso, la charité bien ordonnée commence par le peuple » ;
« Malheur à ceux qui bâillonnent leurs peuples.
En quatre ans de pouvoir, il a fait de grandes choses, il a dénoncé et combattu
l’injustice, la corruption, le colonialisme, le néocolonialisme, l’impérialisme,
l’exploitation, l’oppression, etc.
Il a prononcé de grands discours : contre la dette du tiers monde à un sommet de
l’OUA ; contre le colonialisme à un sommet des non alignés ; pour tous les sans voix
et sans visage à une assemblée générale de l’ONU ; sur les femmes à un congrès
des Comités de Défense de la révolution, CDR ; etc.
Sa voix résonne encore, 25 ans après sa mort, à travers tout le Burkina Faso, à
travers toute l’Afrique, et à travers tout le tiers monde, devenu entre temps, le quart
monde.
son règne commence. Thomas SANKARA a été Président du Burkina Faso du 4
août 1983 au 15 octobre 1987, date de son assassinat au cours d’un coup d’état
sanglant. C’est à cette date que commença, véritablement, le règne, on peut dire la
présidence, de Thomas SANKARA.
Ce jeune militaire au visage angélique, arrivé au pouvoir à 33 ans, mort à 38 ans, est
devenu le Che Guevara de l’Afrique. Il est, pour la jeunesse africaine, un symbole, un
mythe, une idole, pour ne pas dire une icône de la lutte émancipatrice de l’Afrique,
du combat héroïque de David contre Goliath, sauf qu’ici, c’est Goliath qui a vaincu
David.
Le 4 août 1984, le jour du premier anniversaire de l’avènement du Conseil National
de la Révolution, Thomas change le nom du pays.
La Haute Volta devint le Burkina Faso.
« Burkina », un mot de la première langue du pays, le moré, signifie « homme digne
et intègre ».
« Faso », un mot de la deuxième langue du pays, le dioula, veut dire « pays ou
patrie ».
« Burkina Faso » signifie donc « le pays des hommes intègres ».
Dans la foulée, les voltaïques deviennent des « burkinabè ». La syllabe « bè » est un
mot de la troisième langue du pays, le fulfuldé. Il signifie « habitant ».
« Burkinabè » signifie donc « habitant du Burkina ».
Quand la jeunesse africaine égraine les figures historiques africaines, elle cite quatre
noms : Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA, Kwamé NKRHUMA, Nelson
MANDELA.
Insigne honneur des peules à SANKARA.
Signe du temps.
Consigne de l’histoire.
3
Et, signe indien pour les autres, ses ennemis, ses adversaires, ses tombeurs, ses
assassins.
Thomas SANKARA a eu ces mots :
« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » ;
« Mieux vaut un pas avec le peuple que 100 pas sans le peuple » ;
« Ma Maison blanche se trouve dans le Harlem noir » ;
« Au Burkina Faso, la charité bien ordonnée commence par le peuple » ;
« Malheur à ceux qui bâillonnent leurs peuples.
En quatre ans de pouvoir, il a fait de grandes choses, il a dénoncé et combattu
l’injustice, la corruption, le colonialisme, le néocolonialisme, l’impérialisme,
l’exploitation, l’oppression, etc.
Il a prononcé de grands discours : contre la dette du tiers monde à un sommet de
l’OUA ; contre le colonialisme à un sommet des non alignés ; pour tous les sans voix
et sans visage à une assemblée générale de l’ONU ; sur les femmes à un congrès
des Comités de Défense de la révolution, CDR ; etc.
Sa voix résonne encore, 25 ans après sa mort, à travers tout le Burkina Faso, à
travers toute l’Afrique, et à travers tout le tiers monde, devenu entre temps, le quart
monde.